L'Entrepreunariat à 25 ans
Aujourd'hui les moins de 30 ans préfèrent créer leur entreprise plutôt que d'intégrer une grosse structure emprésariale. Selon une étude du salon des entrepreneurs à Paris : près de la moitié des jeunes moins de 30 ans ont l'intention de créer une entreprise un jour.
Les avantages
- Ils habitent souvent encore chez leurs parents, ils n'ont donc pas de crédit immobilier ni d'enfant à charge.
- Les risques professionnels et financiers sont moins élevès.
- Cette génération de jeunes entrepreneurs est marquée par la souplesse et la réactivité.
Les inconvénients
- Ils ont un réseau social limité, ils ont moins de connexions qu'à 40 ans.
- Ils n'ont pas de capital propre : ils doivent le constituer à partir d'investissements privés, des petits jobs, la "love money" (participations de la famille et des amis), éventuellement le banquier ou encore des investisseurs privés.
- Ce qui leur manque le plus c'est l'art du management.
- Prématurément au sommet de la réussite professionnelle, ils se retrouvent vite seuls avec leur boîte : ils sont déconnectés des personnes de leur âge.
Témoignages
"Ce geek réduit les factures EDF"
Pierre Duchesne, 23 ans, Avob, A 11 ans, alors que ses copains jouaient encore aux GI Joe, Pierre Duchesne désossait le frigo familial pour refroidir son ordinateur, dont il
avait boosté les performances. Aujourd’hui, il fait l’inverse : son logiciel révolutionnaire permet de réduire la consommation énergétique des parcs informatiques en modulant la puissance de l’ordinateur en fonction des applications utilisées… A l’arrivée, le client peut réaliser 30 à 70% d’économies sur sa facture annuelle d’électricité.
2006 : il commence à plancher sur son logiciel.
2009 : Naissance d'Avob.
2010 : 2 millions d'euros de chiffre d'affaires.
"Leurs baskets font pousser des arbres"
Nicolas Rohr et Frédéric Mugnier, 24 ans, Faguo Leur première boutique ? Facebook ! Quand ils se sont lancés, l’été 2009, ces deux trublions de la basket “éthique“ (ils plantent un arbre pour chaque paire vendue) ne connaissaient rien à la distribution. Leur seul objectif : écouler les 5 000 paires qu’ils ont fait fabriquer en Chine. Sans distributeur, ils invitent leurs amis Facebook et les amis de leurs amis à acheter leurs tennis en toile lors de réunions type Tupperware. En quinze jours, le stock est liquidé !
2009 : Etudiants à l’Istec, ces deux copains créent Faguo.
2010 : 700.000 euros de chiffre d’affaires.
2011 : Lancement de la première ligne enfants.
Les entreprises fondent pour ses chocolats fins
Victoire Finaz de Vilaine, 27 ans, fondatrice d'Abanico, Après un an de travail acharné pour mettre sur pied un Sephora du chocolat, libre-service de grandes marques au cœur de Paris, Victoire Finaz de Villaine (études de psycho, master HEC) doit revoir ses plans en raison de la crise. Elle décide alors de lancer sa propre marque de chocolats fins, Abanico, vendue sur Internet. Les entreprises s’entichent de son packaging en forme d’éventail, idéal pour faire de jolis cadeaux à leurs clients, fournisseurs ou salariés. Un emballage personnalisable au nom ou au logo de la société, qui a permis à la start-up de décrocher d’importants contrats avec des marques aussi prestigieuses que Clarins ou Cartier.
2008 : Elle abandonne son idée de Sephora du chocolat.
2009 : Création d’Abanico.
2010 : 300.000 euros de chiffre d’affaires.
La Poste ne lui dit pas merci
Jonathan Benhamou, 27 ans, Novapost Les grandes réussites tiennent parfois à un heureux hasard. Nous sommes en 2006, Jonathan Benhamou mûrit son projet de dématérialisation des fiches de paie, mais bute sur la partie technique. La solution ? Il la trouve dans un avion en discutant avec un passager plongé dans un livre sur les langages informatiques – et qui deviendra son directeur technique. L’entreprise est créée par Jonathan et trois associés en 2007. La clé de leur succès ? Novapost permet à ses clients, des PME et des grands comptes, d’économiser 50% en moyenne sur la production, la mise sous pli, l’envoi et l’archivage des bulletins de salaire.
2007 : Le PDG de PriceMinister, Pierre Kosciusko-Morizet, aide Novapost à décoller.
2009 : Vote de la loi sur la dématérialisation des fiches de paie et premier contrat avec M6.
2010 : 2 millions d’euros de chiffre d’affaires.
Il vous livre la cuisine des chefs à domicile
Clément Benoît, 27 ans, Resto In Après un séjour aux Etats-Unis, où il découvre la commande de repas sur Internet, Clément Benoît décide d’adapter le concept à la France, en proposant la livraison de plats de grands restaurants. Les débuts sont difficiles : étudiant le jour, standardiste et livreur le soir. Mais le bouche-à-oreille fonctionne et son portefeuille d’établissements partenaires s’étoffe. En 2008, tout s’accélère. L’entreprise fait la Une du “Figaro magazine”. Le lendemain, l’ancien PDG du groupe d’intérim Adecco l’appelle pour entrer au capital (125.000 euros contre 12% des parts). Depuis, le site Resto In est devenu la coqueluche des cabinets d’avocats et des banquiers d’affaires.
2005 : Il monte Resto In.
Août 2010 : Il rachète son principal concurrent.
2010 : 5 millions d’euros de chiffre d’affaires.
Ses packs font vibrer le marché du mobile
Warren Barthes, 28 ans, PhoneAndPhone Avec ses packs Kdo, dans lesquels il propose un mobile avec abonnement assorti d’une PlayStation 3 ou d’un PC portable, le tout pour 1 euro, il a fait exploser les codes du marché. Cet autodidacte – il a quitté l’école à 16 ans – s’est même payé le luxe, en 2007, de commercialiser l’iPhone avant sa sortie officielle. S’il s’est brouillé avec Orange, qui avait l’exclusivité du lancement, ce joli coup lui a fait une pub énorme. Non content d’être le leader des marchands de téléphones portables sur Internet, Warren Barthes se constitue désormais un beau réseau de boutiques : il en a déjà ouvert 11 et espère atteindre les 80 d’ici à deux ans.
2005 : Il crée PhoneAndPhone.
2006 : Il commercialise les premiers packs Kdo.
2010 : 50 millions d’euros de chiffre d’affaires (estimation). "
Publié par RBMG France - Agence de Marketing - www.rbmg.fr